Bilan : Juillet 2016

Bilan Juillet 2016

Salut la blogo !

Me voilà de retour de vacances et fin prête pour faire mon bilan du mois de Juillet avec vous. Ces deux semaines de camping outre-mer m’ont permis de lire beaucoup et je n’ai pas pu résister à l’appel du « bookstore »… Résultats : beaucoup (trop ?) de nouveaux venus dans ma PAL (et pendant ce temps ma pile d’emprunts à la bibliothèque n’a pas réduit), la redécouverte du plaisir de lire en VO, et la soif d’en lire encore plus maintenant que je suis rentrée !

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Expo : Dessins du studio Ghibli au musée Art Ludique

Au jeune musée parisien Art Ludique se déroule en ce moment une belle exposition sur les dessins du studio Ghibli.

Affiche : Le voyage de Chihiro (Image Art Ludique)

Géant aujourd’hui incontournable du film d’animation japonais, le studio Ghibli est né de la rencontre entre le réalisateur Isao Takahata et son collègue Hayao Miyazaki (leur retraite a d’ailleurs contraint le studio à arrêter la production de nouveaux films). En s’associant, les deux génies du film d’animation ont donné naissance à un label innovant dans le paysage de l’animation japonaise, qui est devenu avec le temps un gage de qualité et une référence dans le monde entier (Le voyage de Chihiro a été le premier film d’animation à recevoir un Ours d’or au prestigieux festival de Berlin en 2002).

Après Pixar et Marvel, le musée Art Ludique s’attaque donc à ce monument de la culture de l’animation. En partenariat avec le musée des studios, les créateurs de l’exposition relèvent le pari ambitieux de donner à voir les rouages de la création du film d’animation labellisé Ghibli à partir des layouts originaux qui ont donné naissance aux films que nous connaissons.

Ponyo sur la falaise (Image Elle.fr)

Le layout (le sujet même de l’exposition) est le document intermédiaire entre le storyboard (la trame des plans principaux de l’histoire du film) et les dessins qui serviront à élaborer le film final. Ce sont à la fois des feuilles de route et des croquis, sur lesquels sont détaillés les plans qui composeront le film d’animation (quels sont les éléments en mouvement, quelles sont les parties de l’image qui vont bouger, dans quel sens et à quelle vitesse, l’enchaînement des plans, les travellings…)

Le château dans le ciel (Image 20minutes.fr)

De Heidi au Conte de la princesse Kaguya, en passant par Le tombeau des lucioles, Le château dans le ciel, Porco Rosso, Pompoko, Mes voisins les Yamada,… Tous les grands films d’animation du studio sont représentés dans cette exposition très riche et très techniques sur les dessous de leur création. L’exposition adopte un parcours chronologique après une courte mise au point sur le vocabulaire du cinéma d’animation. A la suite d’un petit rappel des principaux films dont il sera question lors de la visite, celle-ci démarre avec Nausicaä de la vallée du vent et s’achèvera sur les derniers-nés du studio, à savoir Le vent se lève (Hayao Miyazaki, 2013), Le conte de la princesse Kaguya (Isao Takahata, 2014) et Souvenirs de Marnie (Hiromasa Yonebayashi, sortie prévue le 14 janvier 2015 en France).

Princesse Mononoke (Image Luckymum.fr)

Petit conseil : munissez-vous de l’audioguide. J’ai commis l’erreur de ne pas y prêter attention à l’entrée dans l’exposition, mais il est essentiel… Autrement, il est difficile de comprendre le langage de ces documents, très techniques et présentés tels quels dans l’exposition. Il y a bien quelques légendes écrites par-ci par-là, mais dans un souci d’alléger le propos, elles sont très peu nombreuses et très succintes. Il m’a donc fallu un temps pour comprendre comment les observer et quels en étaient les éléments importants… Sans autres explications que le glossaire présenté en début de parcours, je ne vous cache pas que c’était un peu laborieux dans les premières salles.

Le château ambulant (Image we-are-girlz.com)

Ca ne m’a pas empêché d’apprécier la richesse des documents présentés ni d’observer la minutie du travail présenté. L’exigence de Miyazaki est visible dans chacun de ses layouts. Il est également très appréciable que cette exposition Ghibli ne soit pas uniquement une expo « Miyazaki », car il n’est pas le seul créateur du studio à être mis en valeur dans l’exposition. La confrontation entre son univers féérique et celui, beaucoup plus réaliste, de Isao Takahata révèle la capacité du studio à traiter de sujets très différents et à faire naître de nouvelles plumes (Goro Miyazaki et Hiromasa Yonebayashi, entre autres).

Le tombeau des lucioles (Image Mainstreamchronicle.com)

Si j’ai eu très peur dans les premières salles par le manque de démonstrations vidéos, de mise en parallèle des documents écrits avec le film, je suis vite retombée sur mes pieds, mais à l’instar du Journal du geek dans sa chronique, je recommande l’exposition aux connaisseurs des techniques d’animation ou aux amateurs des Studios Ghibli. L’exposition utilise un vocabulaire éclairé et part du principe que les films d’animation présentés sont familiers au public… Les enfants, quant à eux, perdent vite patience quand ils ne sont pas dans les salles des films qu’ils connaissent et la queue pour la photo offerte à la sortie (mise en bannière de l’article) pose beaucoup de problème aux parents pour gérer leur lassitude ! En effet, on fait la queue dans la dernière salle de l’exposition (ce qui gâche un peu la fin de la visite), il y a peu d’espace pour leur permettre de bouger et aucun dispositif ludique ou interactif (en-dehors donc de la photo en elle-même) pour leur permettre de s’approprier le contenu de l’exposition… Et c’est dommage, je trouve, étant donné qu’ils en ont très envie (ils sont nombreux à réclamer à la sortie : « Maman, ce soir on peut regarder Ponyo ? », ou à vouloir dessiner à leur tour)…

Reconstitution d’un décor du Voyage de Chihiro (Image Sortiraparis.com)

Quant à la boutique, elle est assez fournie : goodies, sérigraphies sous forme de cartes postales, pochettes plastique… Mais autant vous prévenir, tout y est assez cher. Le catalogue de l’exposition, en comparaison, est un investissement bien plus raisonnable (36€ pour un livre très épais qui reprend la totalité des layouts présentés dans l’exposition plus certains qui n’y figurent pas, contre 35€ pour un sac Totoro ou 12€ pour un strap minuscule à l’effigie d’un esprit de la forêt). Mon choix s’est donc porté sur ce volumineux et lourd catalogue (d’autant plus que j’étais un peu frustrée d’être passée à côté des premières salles).

La couverture du catalogue de l’exposition (Image Manga-sanctuary.com)

Prévoyez 15,50€ pour le billet d’entrée, 12,50€ en tarif réduit, et entre 2 et 3 heures de visite selon votre goût pour le détail (et le monde qu’il y aura). L’expo se termine le 1er mars 2015.

Ponyo sur la falaise (image Sortiraparis.com)

Top 10 des films qui requinquent les soirées moroses

icône top ten tuesday

« Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.

Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog d’Iani. « 

Me voilà de retour avec un nouveau Top Ten Tuesday que j’ai choisi de faire porter cette semaine sur les films qui me font me sentir mieux quand j’ai un coup de mou.

On a tous, quelque part dans notre vidéothèque, un certain nombre de films qu’on ne regarde pas sauf quand le moral et la motivation ne sont pas au rendez-vous. Un peu comme certains enfants empruntent inlassablement les mêmes albums, en cas de baisse de régime nous nous repassons ces films que nous connaissons bien souvent par coeur, et une fois le titre affiché sur l’écran, on se sent déjà mieux. Parfois des classiques de notre jeunesse, parfois juste de mauvais films qu’on apprécie particulièrement pour une raison obscure, ils sont nos compagnons de fortune dans une vie de solitude.

Bon n’exagérons rien. D’autant plus que ces films peuvent également être (même si c’est plus rare) ceux que vous ressortez pendant les soirées entre amis lorsque tout le monde se demande ce qu’on va regarder… A ce moment précis, vous vous précipitez sur votre étagère (ou sur votre ordinateur) en criant « JE SAIS ! ON VA REGARDER CA ! ».

A l’inverse, certains d’entre eux sont des plaisirs coupables dénués de toute qualité cinématographique. Non que ça vous importe, parce que pour une raison x qui demeure inconnue, dès que le film est lancé, vous êtes zen. On n’a jamais dit que c’était logique.

Si je devais choisir dix de ces films parmi ma vidéothèque personnelle, je choisirais les suivants…

1. Peter Pan / P.J. Hogan (2003)

https://i0.wp.com/fr.web.img5.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/16/22/18370711.jpgParce que vous pouvez dire ce que vous voudrez sur Hook et les autres versions de l’histoire, j’ai tellement aimé ce film-là la première fois que je l’ai vu que je l’ai regardé trois fois de suite. Et depuis, impossible de le regarder sans planer (et réciter toutes les répliques. Vous imaginez, dix ans que c’est mon film anti-dépression, je le connais par coeur…)

2. Le château ambulant / Hayao Miyazaki (2004)

https://i0.wp.com/fr.web.img1.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/48/22/18399898.jpgSi vous ne connaissez pas le maître du dessin animé Hayao Miyazaki, allez tout de suite vous taper la tête contre un mur. Inculte !

Et bien que chacun de ses films vaille le détour, son adaptation de Howl’s Moving Castle reste mon préféré… Une de ses plus belles performances, même si le scénario est adapté d’une histoire qui n’est pas de son cru. En y apportant sa touche personnelle, il a réussi à en faire un chef-d’oeuvre d’animation alors que c’était déjà de la bonne littérature jeunesse.

3. Lol (Laughing out loud) / Lisa Azuelos (2009)

https://i0.wp.com/fr.web.img5.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/66/38/85/19026014.jpgVous voulez un feel-good movie qui sent bon nos années-lycée, nos délires un peu fous, nos amis bizarres, le rock amateur, les histoires d’amour en stéréo, les hauts et les bas de la relation mère-fille ?

Ne cherchez plus. Avec ce film, l’espace de deux heures, vous allez vous remettre à vivre à cent à l’heure.

4. Fanfan la Tulipe / Gérard Krawczyk (2003)

https://i0.wp.com/fr.web.img3.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/00/02/57/89/affiche3.jpgUne réadaptation d’un film de 1951. Entre la farce et le complot, c’est un immense réjouissement que ce film. Mention spéciale pour la performance des acteurs (avec une apparition comme toujours remarquable de Guillaume Gallienne).

5. Nos jours heureux / Eric Toledano et Olivier Nakache (2006)

https://i0.wp.com/fr.web.img3.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/08/25/18643047.jpg Parce que c’est impossible, IM-PO-SSI-BLE, de ressortir de ce film sans avoir la pêche, la banane et l’envie irrépréssible de repartir en colonie de vacances.

6. Save the last dance / Thomas Carter (2001)

https://i0.wp.com/fr.web.img2.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/00/02/29/79/69199671_af.jpg

Un beau film qui a un peu vieilli mais qui reste le must-have de mes soirées entre copines du collège. On le regardait à chaque fois, et à chaque fois je l’ai trouvé génial. La beauté de la chose, c’est que c’est moins un film sur la danse qu’un film sur ce que la danse construit entre les personnes. Sexy Dance en est un quasi-copié-collé beaucoup plus graphique et beaucoup moins humaniste.

7. Le Monde de Narnia : le Prince Caspian / Andrew Adamson (2008)

https://i0.wp.com/images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/63/95/39/18929125.jpgVoilà, vous l’aurez deviné, c’est mon plaisir coupable de cette liste. Autant j’assume complètement ma fascination pour Peter Pan, autant là, j’ai plus de mal à me trouver de bonnes excuses ! Enfin, si, il y en a une qui s’appelle Ben Barnes et qui est l’incarnation du Prince Charmant dont toutes les filles rêvent dans ce film. OUI MESSIEURS, PARFAITEMENT. Disons que ce n’est pas un mauvais film pour enfants, mais que c’est loin d’être vraiment un bon film jeunesse. Donc si je continue à le regarder c’est autant pour Ben Barnes et William Moseley que pour… Le… reste ?

8. Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl / Gore Verbinski (2003)

https://i0.wp.com/fr.web.img5.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/07/46/affiche2.jpgNo comment. Ce film est déjà suffisamment culte comme ça. Et je parle bien du TOUT PREMIER Pirates des Caraïbes. Le jour où le monde a découvert Jack Sparrow a été un grand jour pour l’histoire du cinéma…

9.Kingdom of Heaven / Ridley Scott (2005)

https://i0.wp.com/fr.web.img6.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/53/31/18425554.jpg Dans un genre complètement différent, on retrouve Orlando Bloom dans une performance peu habituelle. On a tendance à oublier qu’en plus d’être un elfe en collants dans le Seigneur des Anneaux et un bellâtre un peu débile dans Pirates des Caraïbes, Orlando Bloom a aussi été un chevalier qui a contribué à ramener une paix entre les religions chrétiennes et musulmanes sur le grand écran (et sous la plume de Ridley Scott, s’il vous plaît). Il y a des dialogues et des leçons magnifiques à tirer de ce film sur l’honneur et la foi, et je trouve qu’en ces temps où les discriminations religieuses se font de plus en plus banales, c’est un film qui mériterait de refaire parler de lui.

10. 10 things i hate about you / Gil Junger (1999)

https://i0.wp.com/fr.web.img3.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/69/06/00/19052436.jpg

Une comédie romantique encore, et ENCORE avec Julia Stiles dans le rôle principal, mais celle-là donne plutôt dans le registre déjanté, voire « WTF?! » pour certaines scènes. Adaptation modernisée d’une pièce de Shakespeare, c’est une comédie audacieuse et bien sentie qui n’a pas vieilli d’un pouce (à part peut-être sur des considérations vestimentaires… Le propos, pour sa part, est toujours aussi drôle).

Et non, mesdames. Vous ne rêvez pas. C’est bien Joseph Gordon-Levitt qui tient le second rôle principal. Joseph Gordon-Levitt quand il avait 18 ans. Ca fait drôle, hein ?

Et non, vous ne rêvez toujours pas. Le badboy charismatique aux airs mystérieux, vous le connaissez, parce qu’il n’y a pas si longtemps, vous l’avez vu comme ça.


Hors-série avec mention spéciale : Je n’ai pas parlé des Disney, et il faut quand même que j’en parle.

Rien ne vaut en situation de  crise majeure un bon Disney, ou un Pixar, ou un Dreamworks, bref un bon dessin animé bien drôle ou bien kitsch avec des petites paillettes, des princesses et des chansons partout. D’autant plus que vous vous amuserez bien plus en vous prenant pour Pocahontas en chantant « L’air du vent » à tue-tête qu’en avalant un pot de glace. Quoique les deux ne sont pas incompatibles.

Bref, le retour en enfance dans ces situations est salutaire. Vous vous oubliez l’espace d’un instant et vous ressortez de là avec une envie irrésistible de vous mettre à chanter avec des paillettes dans les yeux.

My personnal favorites : Le Roi Lion, Rox et Rouky, La petite Sirène, La Belle et la Bête, Pocahontas, Aladin et Raiponce chez Disney (c’est dur d’en mentionner aussi peu…) ; Anastasia et les Cinq légendes chez Dreamworks ; Les Indestructibles et Wall-e chez Pixar.


Bien sûr, il y a bien plus de films que ça dans ma bibliothèque qui permettent de passer le cap du coup de mou. Je n’ai mis que mes références essentielles, mais il y en a plein d’autres que je n’ai pas citées, soit parce que je ne les connais pas par coeur malgré leur rôle essentiel dans la constitution de ma culture cinématographique (Faubourg 36, Equilibrium, Sucker Punch…), soit parce qu’ils sont tellement monumentaux qu’il me faudrait des heures pour en parler (OUI je parle bien du Seigneur des Anneaux qui reste ma plus belle découverte cinéma of all times, même si je ne l’ai pas mis dans ce top parce que j’avais commencé par aimer les livres), soit parce qu’ils sont trop récents pour que je puisse juger de leur influence sur ma culture à long terme (Le monde de Charlie, Camille redouble,…).

Mais si le thème vous plait, je reviendrai sur ma sélection et j’en ferai une suite plus tard, dans quelques mois. J’ai encore tellement de choses à dire sur le sujet :’)