Legend de Brian Helgeland (avec Tom Hardy et Emily Browning)

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Sorti en salles françaises le 20 janvier, le film Legend s’appuie sur une histoire vraie. Inspiré de la biographie en deux tomes de John Pearson (Londres dans la nuit : les jumeaux de la violence et Londres dans la nuit : c’est rapé, frangin), le scénario revient sur l’ascension et la déchéance des jumeaux Reggie et Ronnie Kray dans le Londres des années 1960. A eux deux, ils ont été pendant la décennie le visage de la pègre à l’anglaise… Un film qui m’a plu, malgré des longueurs.

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Musique : Scott Bradlee et le Postmodern Jukebox

Mon tout premier article dans la catégorie web pour vous parler d’un projet artistique musical qui porte le doux nom de Postmodern Jukebox.

Postmodern Jukebox est un collectif de musiciens et danseurs (parce qu’il y en a aussi dans le tas !) qui proposent, ainsi que le site l’annonce fièrement : une histoire alternative de la pop-music. Ce groupe riche en surprises s’est constitué à l’initiative du pianiste américain Scott Bradlee, qui a rassemblé autour de lui des musiciens de plus en plus nombreux pour alimenter ses extraordinaires reprises.

Le concept ? Le mieux serait encore de vous montrer…

Prenez un standard de la pop que vous aimez (ou pas). Par exemple, « All about that bass » de Meghan Trainor…

Comme un certain nombre des gros titres de la pop contemporaine qui ont fait le buzz, cette chanson est passée au mixer dans les instruments du Postmodern Jukebox… Et voilà le résultat.

Au passage, je me permets de souligner la voix magnifique de Kate Davis (et je crois qu’avant de voir cette vidéo, je n’avais jamais vu une femme jouer de la contrebasse). Mais il n’y a pas qu’elle : tous les chanteurs qui participent à ce projet ont des voix exceptionnelles…

(La version originale : Habits / Tove Lo)

En déconstruisant les standards de la radio, Scott Bradlee surprend, crée ses propres tubes et démontre que les grands courants de l’histoire de la musique (bluegrass, jazz vocal, soul, gospel) n’ont rien perdu de leur jeunesse. Il enrichit des tubes standardisés en changeant complètement leur contexte et ainsi, il nous prouve que la musique actuelle ne vient pas de nulle part, qu’elle a beaucoup à apprendre du « vintage »… Et inversement, que les styles musicaux « nobles » peuvent très bien s’inspirer d’une musique conditionnée par des normes commerciales.

(La version originale : Anaconda / Niki Minaj)

Un beau projet d’abolition de frontières entre les genres qui a beaucoup séduit et dont l’aventure se poursuit cette année avec une tournée en Europe à partir de février ! Je vous invite à consulter leurs dates : il y en a quelques-unes en France…

(La version originale : Wiggle / Jason Derulo & Snoop Dogg)

Pour ma part, j’ai déjà pris ma place 😉

(La version originale : Shake it off / Taylor Swift)

EDIT : un concert MAGIQUE ! Que du bonheur, que de la bonne humeur, que du swing et quelles performances ! Super ambiance (même si je me suis retrouvée derrière une diagonale de gens grands, donc qu’il y a une partie du concert que je n’ai pas pu regarder…), à laquelle l’Alhambra se prêtait parfaitement… Et on a même eu droit à quelques souvenirs ! (j’aurais bien pris un T-shirt, mais il y avait maaaaasse de monde à la boutique…)

The Tap Factor, le danseur de claquettes du PMJ

Une photo publiée par @silverwingmiyu le 14 Mars 2015 à 20h53 PDT

 

 

Haley Reinhart, un petit bout de femme mais une sacrée diva…

 

Une photo publiée par @silverwingmiyu le 14 Mars 2015 à 20h56 PDT

Films de l’été 2013

icône faisons le point Je continue sur ma lancée « fin du mois d’août » pour faire un petit point sur les films que j’ai vu / les livres que j’ai lus durant ces derniers mois. Comme ça fait un moment que je n’ai pas fait d’article sur mes derniers emprunts, changement de médiathèque oblige, j’en profite pour vous parler de ce que j’ai eu l’occasion de voir/lire cet été. Enfin, pas exactement cet été, puisque je vais aussi vous parler de sorties au cinéma qui m’ont marquées mais dont je n’ai pas encore parlé ici… 🙂

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Ca remonte au mois de mars, donc je triche un peu en le plaçant ici, mais j’ai tellement adoré cette comédie romantique parfaitement déjantée que je ne pouvais pas ne pas en parler. Avec David Moreau à la réalisation, Virginie Efira et le génial Pierre Niney ( vous vous êtes déjà rendus compte que j’ai un faible pour ce comédien…) en têtes d’affiche, c’est un coktail inattendu qui vous surprend presque à chaque scène… L’histoire est celle d’une quarantenaire un peu coincée qui rencontre un jeune de 19 ans et décide (tout naturellement…) de faire croire à son patron qu’elle entretient une relation avec lui pour obtenir une promotion dans son magazine de mode. La trame scénaristique part de cette situation assez simple pour défendre dans le même temps un discours social sur le sexisme de notre société (les hommes qui se tapent des nénettes sont des héros, quand les femmes qui sortent avec des petits jeunes sont des cougars, vulgaires et nymphomanes) et sur le fait qu’on puisse se trouver à 20 comme à 40 ans. Quelques scènes épiques, beaucoup d’humour et peu de pudeur inutile dans ce film, avec un discours positif et décomplexant…

https://i0.wp.com/fr.web.img4.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/89/36/20531934.jpgVous n’avez sûrement pas pu manquer la sortie en mai dernier (encore une fois, je triche un peu) du dernier film de Baz Luhrmann, qui reprend à nouveau un grand classique de la littérature anglophone à sa sauce comme il l’avait déjà fait avec Roméo + Juliette. J’ai été surprise de constater à quel point les avis sont mitigés sur ce film… Personnellement, j’ai adoré ! Je suis complètement rentrée dans le fantasme littéraire outrancier, passionné et grandiose de Luhrmann, j’ai trouvé Di Caprio excellent (il y a un film où il ne l’est pas ?), ça m’a fait également très plaisir de retrouver Tobey Maguire sur grand écran. Bref, le baroque de Luhrmann, on accroche ou on n’accroche pas. Moi, j’ai été époustouflée pendant deux heures et demie…

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 Ma dernière sortie en salles à ce jour. Oui, je sais, j’aurais pu faire mieux, mais que voulez-vous, je suis une inconditionnelle de la série de Rick Riordan. L’adaptation était décevante, mais j’ai moins été estomaquée qu’après avoir comparé le premier film au premier livre. L’essentiel de l’histoire est là, mais il est dommage que l’intrigue ait été simplifiée encore une fois. A croire que les scénaristes pensent les enfants trop bêtes pour comprendre les ambiguïtés du livre et les dilemmes auxquels les personnages sont confrontés… Mais non, enfin, si on peut lire toute la série des Percy Jackson à douze ans, on est capable d’en comprendre toute l’intrigue au cinéma, cessez donc de nous abrutir de scènes de combat et laissez de la place à un vrai scénario à la hauteur du livre ! Bref, un film très moyen qui se laisse regarder (ça allait quand même dans l’ensemble, à part une ou deux scènes pathétiques) mais qui prouve une fois de plus combien les scénaristes d’Hollywood se moquent de comprendre l’oeuvre qu’ils adaptent et les raisons pour lesquelles on apprécie l’oeuvre écrite (d’ailleurs, à mon avis, il y a franche inadéquation entre le public pour lequel est fait le film et le public qui lit les livres de Riordan…).

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 Eh oui, le péplum Disney dont on nous a rabaché les oreilles. J’ai passé un bon moment devant ce film. J’appréhendais beaucoup en raison de la verve des critiques presse et spectateurs qui en ont allégrement fait un navet, mais je ne regrette pas d’y avoir jeté un coup d’oeil. On est très loin de Pirates des Caraïbes, ça c’est sûr, et j’ajouterai même qu’il s’adresse à un public beaucoup plus jeune et moins diversifié. Enfin, ça reste un western gentillet et sympathique (Johnny Depp est bon, et ARMIE HAMMER QUOI ! Cet acteur est génial, il n’y a que lui qui peut jouer les imbéciles guindés avec autant de réalisme – oui, je pense à son excellent Prince Charmant dans Blanche-Neige), plutôt pas mal filmé avec un scénario simple mais cohérent qui soulève (très superficiellement, c’est un peu dommage) des questions sur le génocide indien à la portée de son public-cible. Alors OK, c’est loin d’être la petite bombe qu’on nous avait promis, mais ça se laisse regarder très simplement.

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 On continue dans la catégorie « comédies qui n’ont pas fait l’unanimité » avec cette comédie romantique signée Castagnetti qui met en scène Ludivine Sagnier et Nicolas Bedos dans une histoire d’amour racontée a posteriorin dans tout ce qu’elle a de bon et de compliqué. La mise en scène est basique, la trame celle d’une comédie romantique classique, mais ceux et celles qui sont friands du genre apprécieront la rupture de certains stéréotypes qu’on nous sert beaucoup trop dans les comédies américaines (« ils vécurent heureux parce qu’ils étaient faits l’un pour l’autre » => non, désolé, être en couple ça demande du travail, et parfois la passion peut vous faire des choses bêtes et méchantes). Les personnages principaux sont tous les deux aussi détestables l’un que l’autre (la fille anxieuse et hystérique complètement lunatique et le playboy qui ne pense qu’à baiser tout ce qui bouge) et ils font un binôme inattendu et intéressant à l’écran. Ca passe plutôt bien !

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Je termine sur les films de cet été avec cette comédie romantique (quoi, encore ? Il fait beau, tout ça, ça passe bien avec le soleil) complètement déjantée et sans complexes ni tabous (ce qui est assez rare dans la production hollywoodienne) qui met en scène une famille……. Compliquée, mais surtout franchement folle. Le petit dernier des frères et soeurs, Alejandro (Ben Barnes, tu m’avais manqué !), prépare son mariage. C’est l’occasion de réunir ses parents divorcés qui ne se sont pas adressés la parole depuis dix ans, ses beau-parents racistes et magouilleurs, son frère puceau à 29 ans et sa soeur qui n’a pas sa langue dans sa poche autour d’une même table. A ce panel de personnalités horripilantes s’ajoutent sa mère et sa soeur biologiques cette fois (il a été adopté), colombiennes et catholiques ferventes, conservatrices. A l’idée qu’elles découvrent qu’il a été élevé par des parents adoptifs athées et divorcés, il panique et demande à ses parents de faire comme s’ils étaient encore mariés le temps du mariage. Le film est une succession de situations embarassantes et de scènes qui vous donnent envie de hurler « WTF ?! », et qui vous feront parfois pleurer de rire… En tout cas, ça donne envie de se marier (ou pas).

 

Voilà, c’est tout pour les films. Un peu de tout et n’importe quoi, mais je crois que ça se voit que je n’avais absolument pas envie de me prendre la tête cet été. Personnellement, ma recette détente est un mélange entre comédies romantiques et films d’actions aux décors sympa, donc pas vraiment du lourd, mais de quoi passer un bon moment sans réfléchir de trop. J’ai encore pas mal de films qui s’annoncent bons à voir, que je me garde sous le coude pour le mois de septembre ou les mois d’hiver : Insaisissables, Dead man down, Trance, Total Recall, Broken City, Only God forgives, Cloud Atlas et surtout Django que je n’ai toujours pas vu. Du lourd dans ma wishlist…

Mes séries de 2013

Salut à tous !

Je ne sais si les affres de la fièvre me font délirer, pour changer, mais il se trouve que je suis tellement dans les vapes que j’ai du mal à faire fonctionner la machine à coudre sans me piquer les doigts. Je me suis dit qu’il serait bon d’essayer un sport moins dangereux. Le blogging, donc, a une aiguille de moins que la machine à coudre et présente un risque bien plus modéré pour mes doigts délicats.

Article, aujourd’hui, qui va porter non sur un film, non sur un livre, mais sur des séries (ça faisait un bout de temps que je n’en avais pas parlé alors que c’est un loisir que je pratique un peu tous les jours, c’est dommage). Plus précisément, sur les séries que je suis et vais continuer à suivre (avec plus ou moins de décalage avec la sortie us) pendant l’année 2013.

J’aime bien les séries ! Enfin, vous me direz, qui ne s’est jamais pris en flagrant délit de paresse devant un épisode des Experts un soir de semaine où l’envie de travailler vous manque, ou mieux encore, devant un bon NCIS rien que pour le plaisir de pouvoir parier sur les tenues potentielles d’Abby ? Donc, la série, par essence, c’est addictif, et des fois (admettons) ça ne vole pas très haut.

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 Parmi mes incontournables, je place en tête de liste les cinquièmes saisons de Castle et de The Mentalist. Relancées respectivement sur CBS et ABC, depuis le mois de septembre dernier, elles cartonnent toujours autant, et je prends toujours autant de plaisir à suivre leurs enquêtes. Qui ne connaît pas Patrick Jane, le fin psychologue aussi manipulateur qu’obsédé par sa vengeance, et l’équipe du Californian Bureau of Investigation pour laquelle il travaille, menée par la minuscule (mais têtue) Teresa Lisbon ? Et si vous ne connaissez pas encore Rick Castle, écrivain charismatique, millionnaire et extravagant, et son fabuleux binôme, la charismatique Kate Beckett,  je ne peux que vous enjoindre à vous précipiter pour suivre leurs enquêtes.

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 Egalement dans ma tête de liste, la saison 3 de Haven, la série de la chaîne Syfy, réécriture libre d’une nouvelle de Stephen King (ouais, une nouvelle. On est à la saison 3, donc c’est dire si c’est librement adapté !). L’idée de cette série est de rendre hommage au maître du fantastique et à son univers qui fait froid dans le dos en plaçant l’agent du FBI orpheline Audrey Parker dans une ville dont les habitants ont des « problèmes »… Un bel euphémisme pour parler de ces phénomènes étranges qui se répandent dans les rues de Haven en semant le chaos sur leur passage… Une série que je recommande tout autant que les deux précédentes, parfois même plus volontiers, car la veine fantastique qu’elle exploite en fait vraiment une série tout particulièrement originale et unique en son genre, avec une qualité de scénario qui se maintient tout au long des trois premières saisons.

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 La saison 3 de Rizzoli & Isles (une autre de mes séries policières favorites) vient de s’achever après trois longs mois d’attente. Idem, si vous n’avez pas peur des séries policières, je vous recommande ce savoureux duo formé par le lieutenant Jane Rizzoli (incarnée par la belle et talentueuse Angie Harmon) et le médecin légiste Maura Isles. La première est une femme sportive qui ne jure que par ses pantalons, élevée au milieu de ses deux frères par une famille de la classe moyenne de Boston. La seconde est une fille de bonne famille distinguée, qui ne sort jamais sans ses talons hauts et ses robes de créateurs, particulièrement peu douée pour mentir mais qui a un sens du détail… déstabilisant. Bref, le cocktail entre ces deux personnages est explosif et c’est toujours un plaisir de suivre leur histoire. Ca change agréablement du classique duo homme/femme de héros qui s’attirent mutuellement, et le décor (Boston) est original, peu utilisé dans les séries et pourtant… magnifique T__T

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 Mais comme il n’y a jamais de nuage sans rayon de soleil, la saison 3 de Lost Girl vient de redémarrer au Canada, en Australie et aux Etats- Unis ! Cette série aux accents forts de bit-lit, création originale de la chaîne canadienne Showcase, met en scène les aventures d’une succube en quête de ses origines. Même si la qualité de scénario à l’épisode n’est pas toujours au rendez-vous, le décor général est plutôt sympathique, et certains personnages valent à eux seuls le coup pour leurs répliques cinglantes et leurs attitudes déjantées. Je la conseillerais tout de même plutôt à ceux qui sont familiers des codes de la bit-lit, car les non-connaisseurs (et surtout les non-amateurs) pourraient ne pas trouver leurs repères dans cet univers où la place accordée aux créatures de folklore et au charisme (sensualité aussi) des personnages dépasse le scénario et la crédibilité des évènements (parfois, avouons, ça part carrément dans du n’importe quoi). Personnellement, je retrouve là les traits d’un genre dont je suis friande, c’est donc avec plaisir que je vais suivre cette saison 3 qui s’est faite attendre (avec une fin de saison 2 que j’ai trouvé particulièrement décevante).

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 Dans un genre totalement différent, vous pourriez me payer que je ne manquerais pas non plus la saison 4 de Glee ! Je ne vais pas vous faire l’affront de vous raconter de quoi ça parle. Ce n’est absolument pas un genre que j’apprécie en temps normal (je me lasse assez vite généralement), mais Glee… j’adore. Je kiffe. Je surkiffe, même. Ca me fait rêver, pleurer, rire, chanter et ça me laisse aussi un peu nostalgique parfois. Que du bonheur.

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 Dans les nouveautés de la saison 2012-2013, je suis très assidument Arrow, la version série de l’histoire de l’Archer Vert, ce personnage de comics à capuche qu’on ne présente plus. Moi qui adore les histoires de super-héros, j’apprécie particulièrement celle-ci. C’est bien tourné, le scénario est bien construit et les évènements sont présentés de façon suffisamment originale pour qu’on ait l’impression de ne pas du tout connaître Green Arrow. Et dans un style un peu différent, j’ai tenté par pure curiosité ma chance avec Beauty and the Beast, qui met la belle Kristin Kreuk en tête d’affiche. Pour l’instant, j’accroche assez, même si je ne la trouve pas extraordinaire.

 

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 Autre nouveauté, découverte toute récente pour moi, que la série policière (oui, vous avez remarqué que j’aime beaucoup les policières) Perception qui a démarré avec sa première saison en septembre. C’est un excellent concept de série, un consultant du FBI paranoïaque et schizophrène, qui traite d’un sujet difficile à aborder et à présenter dans toute sa complexité : la folie. Chaque épisode, en plus d’être une enquête, pose une question sur ce que c’est d’être fou, et démontre dans quelle mesure nous échappons tous un peu à la normalité à notre propre manière. Pour moi, c’est un traitement réussi, qui ne prend pas en pitié ni ne minimise à quel point la notion de folie affecte notre société, de ce thème qui au début me laissait sceptique. J’attends donc impatiemment la reprise de la diffusion. Dans la même veine de héros fou à sa manière, je suis assez régulièrement Elementary, une réécriture de Sherlock Holmes à l’américaine, qui, si elle ne vaut pas (loin de là !) l’excellent Sherlock anglais, a également ses propres bonnes idées sur la façon de percevoir et présenter le personnage.

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Autre découverte personnelle : Leverage. Une bande d’escrocs qui décident d’agir là où le système est corrompu ou dysfonctionnel en aidant les petites gens à échapper à la toute-puissance de malhonnêtes richissimes. Si là encore, les enquêtes sont plus ou moins crédibles selon la façon dont elles sont scénarisées et mises en scène, le point fort de cette série à mes yeux se trouve dans sa lucidité sur le système américain, soit le modèle économique du monde d’aujourd’hui. C’est assez rare de trouver des séries, d’autant plus américaines, qui pointent volontairement du doigt les revers de fortunes que tout un chacun peut subir dans la société d’aujourd’hui. Une dénonciation qui n’est pas virulente, mais qui soulève dans le fond des questions sur ce que signifient des mots comme justice ou démocratie dans une société où l’argent fait le pouvoir et l’impunité.

 

Je crois que jai fait le tour des séries essentielles qui m’occupent l’esprit la plus grande partie de la journée ! Bien sûr, il y a d’autres séries que je regarde à l’occasion et que j’apprécie beaucoup comme Supernatural, How I met your Mother, Merlin, mais avec moins d’assiduité.  Oh, allez, je vous rassure. Je ne passe pas ma vie là-dessus. La preuve, je trouve quand même le temps de coudre, de lire, d’écrire mes articles de blog, de faire mes devoirs et d’avoir une vie de couple… 😉

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 L’année de séries va continuer, n’en doutez pas. Bientôt (dans une dizaine de jours) la suite de la saison 4 de l’excellentissime White Collar, et après ça, l’inégalé et inégalable… GAME OF THRONES, baby ! Sans compter que je croise les doigts pour que Teen Wolf ait une saison 3 ainsi que The Secret Circle une saison 2… Mais pour les fans de Sherlock, désolée de vous décevoir : la diffusion n’est prévue qu’en septembre de cette année ! Il va falloir patienter encore un peu…

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Comme des frères : parmi les films de 2012 qu’il ne faut pas manquer

Salut à tous !

Alors voilà, un petit article pour aborder un sujet que je n’ai pas traité depuis looooongtemps : parlons cinéma !

Oui, j’admets, ce n’est pas la catégorie dans laquelle je suis la plus à l’aise, ne serait-ce que parce que je n’ai pas grand chose d’une cinéphile, mais parfois, il y a des films comme ça qu’on a tellement aimé qu’on aimerait que le monde entier les regarde !

Eh bien, j’ai été voir il y a un peu plus d’une semaine ce film merveilleux signé Hugo Gélin qui s’intitule Comme des frères. Les têtes d’affiche : François-Xavier Demaison, Pierre Niney (de la Comédie Française), le merveilleuxmagnifiquegénialissime Nicolas Duvauchelle et Mélanie Thierry. Cet article, donc, pour vous prouver que c’est un film à ne pas manquer, et à apprécier sans modération !!

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L’histoire de Comme des frères, c’est celle de trois hommes très différents qui décident d’honorer le dernier souhait de leur amie commune décédée, Charlie, en entreprenant à trois un voyage qu’elle avait souhaité qu’ils fassent tous les quatre. Ils ne s’apprécient pas plus que ça, se connaissent superficiellement, et sans Charlie, ils ont l’impression que plus rien ne les lie. Pourtant, ce voyage sera l’occasion pour eux de surmonter son décès ensemble, comme des frères.

Avec Camille redouble, je classe ce film parmi mes coups de coeur de l’année 2012 (même si quelques chefs d’oeuvre restent encore à sortir…….. Comme le Hobbit par exemple !!!). C’est merveilleux comme ces films qui semblent si tristes et déprimants peuvent s’avérer être de véritables sources de bonheur…

Comme des frères, c’est l’histoire d’hommes qui apprennent à se connaître et à s’apprécier malgré leur détresse, leurs différences et leurs rivalités. C’est l’histoire de comment on survit à la mort de quelqu’un qu’on aime, et comment on fait pour se débrouiller sans elle (Charlie leur lance ironiquement au début du film « Vous êtes un petit peu perdus sans moi », ça résume assez bien leur état d’esprit au moment de sa mort). C’est l’histoire de comment la vie peut continuer, comment on avance en acceptant l’absence de cette personne.

Jusque là, tout ça ne vous paraît pas très joyeux, mais rassurez-vous, ce n’est pas un film à mouchoirs (bon ok, un peu, mais pas trop), et on rit autant qu’on pleure d’une scène à l’autre.

Alors, pourquoi ce film est-il si génial ?

D’abord et surtout pour son casting formidable. Le trio a une excellente alchimie, ils se complètent et s’appuient les uns sur les autres avec beaucoup de naturel. Ai-je vraiment besoin de préciser à quel point ils jouent tous aussi bien les uns que les autres ? Ce en incluant Mélanie Thierry, dont l’interprétation de la jeune femme condamnée est parfaitement juste… Avec quand même, ok, j’avoue, une mention spéciale pour mes deux favoris, Nicolas Duvauchelle qui est absolument parfait, et Pierre Niney que décidément, j’adore.

Le scénario du film se tient tout à fait. Il alterne avec beaucoup de finesse les moments de répit et les passages dynamiques, les moments de tristesse ou de douleur avec la bonne dose d’humour dans la scène suivante. Les souvenirs des personnages sont racontés rétrospectivement, depuis le jour de l’enterrement jusqu’au jour où Charlie les a présentés les uns aux autres, ce qui permet au spectateur de mieux connaître les personnages au fur et à mesure que eux apprennent à s’apprécier. Idem avec Charlie, qui apparaît à mesure que tous les trois se replongent dans leurs souvenirs tout le long du voyage. Il est d’ailleurs assez étrange, et plutôt bien fait, qu’on ne se rende compte d’à quel point elle était importante pour eux qu’à mesure qu’ils se remettent de leur perte. Bref, on les aime, on les comprend, sans pitié et sans pathos excessif (d’ailleurs on ne sait à aucun moment de quoi Charlie est morte !).

Et comment, comment parler de ce film magnifique sans mentionner sa merveilleuse bande originale ? Signée Revolver (s’il vous plaît !), elle apporte à l’ambiance tendre mais triste du scénario une dimension encore plus sensible. L’univers musical de Revolver se prête parfaitement à son atmosphère, sans parler du choix des chansons dont les paroles sont parfois plus qu’adaptées (Parallel Lives, haha). Quand je suis sortie, je n’ai pas pu résister à me repasser en boucle leur merveilleux dernier album Let Go (et puis le premier aussi, tant qu’on y est !).

Les très belles images des décors de campagne, de grands espaces vides subliment le message du film, et tout ça dans un coktail d’émotions contradictoires pour nous dire que finalement, la vie continue, même si on a le droit d’en pleurer autant qu’on veut.

Alors pourquoi aller voir Comme des frères ? Parce que c’est un film sensible et tendre, drôle et triste, profondément touchant sans drame ou larmoiements excessifs dont on ressort avec de l’espoir et une certaine paix intérieure.

Pour ma part, c’est le genre de film qui fait beaucoup de bien car il permet de faire la paix avec soi-même le temps de deux heures, et peut-être même d’apaiser de vieilles blessures encore douloureuses.

I drive.

Hey everyone ! 

Ayant été au cinéma hier soir, j’ai pu voir un des films qui a fait le plus se pâmer les critiques ciné depuis sa projection à Cannes : Drive.

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Ce film, comme vous le voyez, a obtenu le prix de la mise en scène à Cannes.

Voici comment on pourrait le résumer :

Un jeune homme parcourt L.A. dans sa voiture, en faisant le chauffeur pour des braqueurs de banque. Sa règle : « donnez moi un lieu, une heure, je vous laisse cinq minutes. Quoiqu’il se passe dans le laps de ces cinq minutes, je suis avec vous. Si vous dépassez les 5 minutes, vous vous débrouillez ». Et avec lui, pas de contretemps. Cascadeur à mi-temps pour des films d’action, employé d’un garage le jour, il a le contrôle sur son volant. Mais que se passe-t-il quand un sociopathe se retrouve embarqué dans une histoire de famille avec une femme, un gamin adorables et un mari ex-taulard qui ne sait plus quoi faire pour échapper à son passé ? 

Typiquement, ce n’est pas un film de divertissement. Enfin, pas dans le sens où je l’entends. C’est un film qui s’apprécie par son aspect original et sensible.

La réalisation est fine, l’esthétique très cohérente. L’atmosphère que crée le réalisateur est unique, entre les passages très violents et noirs, et ceux presque psychologiques dans lesquels on ne cherche qu’à faire passer les émotions des personnages.

Les émotions des personnages, justement parlons-en. N’allez pas voir ce film pour aller voir un film d’action plein de scènes de combat (ou de conduite en l’occurence) bourrées de testostérone. Certains ont été déçus même par ce manque de testostérone bête et méchant (bon j’avoue moi aussi j’ai été prise au dépourvu)… Pourtant, c’est bien un film d’action : la trame est celle d’un thriller, et les réalisateurs se sont bien fait plaisir sur certains passages gores. Mais ce qui fait la différence entre un film d’action linéaire bateau et ce film-là, c’est que les scénaristes et le réalisateur font la part belle aux personnages. Ce ne sont pas des stéréotypes sur pattes qu’on mène à la baguette, ce sont des portraits hauts en couleur et riches en émotions. Evidemment, ces personnages ne seraient rien sans les acteurs qui les incarnent. Ryan Gosling est plus que convaincant en sociopathe aussi expressif que le marbre ; quant à Carey Mulligan, elle est très mignonne et son rôle lui va comme un gant.

Le scénario laissera certains de marbre, en leur faisant simplement dire « c’est bizarre »… C’est vrai, ce n’est pas une trame en ligne droite et rebondissements chronologiques. Le scénario est fait de façon à mettre en valeur non le déroulement des actions, mais l’évolution des personnages. Les plans s’enchaînent parfois chronologiquement et parfois non, de façon à laisser les émotions imprégner les spectateurs. Certes, certains partis-pris scénaristiques sortent carrément de l’ordinaire, mais ils se tiennent et sont cohérents avec l’ensemble de la mise en scène. Et puis, ce sont les partis-pris et les prises de risques qui rendent un film remarquable, avec une vraie patte de réalisation, quand ils sont menés jusqu’au bout. A mon sens, ceux de ce film contribuent largement à tisser autour des personnages cette atmosphère aussi unique, originale.

Ma seule réserve sera à l’égard des quelques scènes gores. La violence et la brutalité font bien partie des sentiments exprimés par le film, néanmoins l’introduction de trop de détails sanglants dans le champ (surtout aux moments où on ne s’y attend pas) fait toute la différence entre le choc émotionnel du spectateur admiratif et le mouvement de recul du spectateur dégoûté. C’est vrai qu’ils font partie du style du réalisateur…

C’est vraiment un film à voir, magnifiquement filmé, réalisé… et puis cette bande-son ! En elle-même déjà excellente, et ce d’autant plus qu’elle est en adéquation avec l’ambiance générale du film, qu’elle participe pleinement à approfondir le décor de l’action.

Sur le coup, les scènes sanglantes m’avaient un peu mis l’estomac à l’envers (je suis une petite nature, que voulez-vous…), mais avec 24h de recul, je ne regrette pas du tout d’y avoir été, et je vous conseille de tenter l’expérience vous même ! Pour apprécier ce film, je pense qu’il faut simplement se laisser surprendre par les procédés utilisés et se laisser submerger par les émotions qui sont transmises au spectateur. Attention, vous en sortirez sous le choc : on est totalement soumis aux images et à l’ambiance émotionnelle qui y règne.