Bodyguard, tome 1 : l’otage de Chris Bradford

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Bodyguard, tome 1 : l’otage / Chris Bradford. – Casterman, 2015

Paru chez Casterman l’année dernière, ce premier tome nous présente Bodyguard comme une série typique des récits d’infiltration pour et avec des adolescents. Avec une bonne dose de rebondissements et de chouettes personnages, Chris Bradford s’inscrit dans le sillage d’Anthony Horowitz, Robert Muchamore et Allen Zadoff avec facilité et efficacité ! Amateurs de Cherub et d’Alex Rider, vous ne serez pas déçus…

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Mes séries de 2013

Salut à tous !

Je ne sais si les affres de la fièvre me font délirer, pour changer, mais il se trouve que je suis tellement dans les vapes que j’ai du mal à faire fonctionner la machine à coudre sans me piquer les doigts. Je me suis dit qu’il serait bon d’essayer un sport moins dangereux. Le blogging, donc, a une aiguille de moins que la machine à coudre et présente un risque bien plus modéré pour mes doigts délicats.

Article, aujourd’hui, qui va porter non sur un film, non sur un livre, mais sur des séries (ça faisait un bout de temps que je n’en avais pas parlé alors que c’est un loisir que je pratique un peu tous les jours, c’est dommage). Plus précisément, sur les séries que je suis et vais continuer à suivre (avec plus ou moins de décalage avec la sortie us) pendant l’année 2013.

J’aime bien les séries ! Enfin, vous me direz, qui ne s’est jamais pris en flagrant délit de paresse devant un épisode des Experts un soir de semaine où l’envie de travailler vous manque, ou mieux encore, devant un bon NCIS rien que pour le plaisir de pouvoir parier sur les tenues potentielles d’Abby ? Donc, la série, par essence, c’est addictif, et des fois (admettons) ça ne vole pas très haut.

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 Parmi mes incontournables, je place en tête de liste les cinquièmes saisons de Castle et de The Mentalist. Relancées respectivement sur CBS et ABC, depuis le mois de septembre dernier, elles cartonnent toujours autant, et je prends toujours autant de plaisir à suivre leurs enquêtes. Qui ne connaît pas Patrick Jane, le fin psychologue aussi manipulateur qu’obsédé par sa vengeance, et l’équipe du Californian Bureau of Investigation pour laquelle il travaille, menée par la minuscule (mais têtue) Teresa Lisbon ? Et si vous ne connaissez pas encore Rick Castle, écrivain charismatique, millionnaire et extravagant, et son fabuleux binôme, la charismatique Kate Beckett,  je ne peux que vous enjoindre à vous précipiter pour suivre leurs enquêtes.

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 Egalement dans ma tête de liste, la saison 3 de Haven, la série de la chaîne Syfy, réécriture libre d’une nouvelle de Stephen King (ouais, une nouvelle. On est à la saison 3, donc c’est dire si c’est librement adapté !). L’idée de cette série est de rendre hommage au maître du fantastique et à son univers qui fait froid dans le dos en plaçant l’agent du FBI orpheline Audrey Parker dans une ville dont les habitants ont des « problèmes »… Un bel euphémisme pour parler de ces phénomènes étranges qui se répandent dans les rues de Haven en semant le chaos sur leur passage… Une série que je recommande tout autant que les deux précédentes, parfois même plus volontiers, car la veine fantastique qu’elle exploite en fait vraiment une série tout particulièrement originale et unique en son genre, avec une qualité de scénario qui se maintient tout au long des trois premières saisons.

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 La saison 3 de Rizzoli & Isles (une autre de mes séries policières favorites) vient de s’achever après trois longs mois d’attente. Idem, si vous n’avez pas peur des séries policières, je vous recommande ce savoureux duo formé par le lieutenant Jane Rizzoli (incarnée par la belle et talentueuse Angie Harmon) et le médecin légiste Maura Isles. La première est une femme sportive qui ne jure que par ses pantalons, élevée au milieu de ses deux frères par une famille de la classe moyenne de Boston. La seconde est une fille de bonne famille distinguée, qui ne sort jamais sans ses talons hauts et ses robes de créateurs, particulièrement peu douée pour mentir mais qui a un sens du détail… déstabilisant. Bref, le cocktail entre ces deux personnages est explosif et c’est toujours un plaisir de suivre leur histoire. Ca change agréablement du classique duo homme/femme de héros qui s’attirent mutuellement, et le décor (Boston) est original, peu utilisé dans les séries et pourtant… magnifique T__T

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 Mais comme il n’y a jamais de nuage sans rayon de soleil, la saison 3 de Lost Girl vient de redémarrer au Canada, en Australie et aux Etats- Unis ! Cette série aux accents forts de bit-lit, création originale de la chaîne canadienne Showcase, met en scène les aventures d’une succube en quête de ses origines. Même si la qualité de scénario à l’épisode n’est pas toujours au rendez-vous, le décor général est plutôt sympathique, et certains personnages valent à eux seuls le coup pour leurs répliques cinglantes et leurs attitudes déjantées. Je la conseillerais tout de même plutôt à ceux qui sont familiers des codes de la bit-lit, car les non-connaisseurs (et surtout les non-amateurs) pourraient ne pas trouver leurs repères dans cet univers où la place accordée aux créatures de folklore et au charisme (sensualité aussi) des personnages dépasse le scénario et la crédibilité des évènements (parfois, avouons, ça part carrément dans du n’importe quoi). Personnellement, je retrouve là les traits d’un genre dont je suis friande, c’est donc avec plaisir que je vais suivre cette saison 3 qui s’est faite attendre (avec une fin de saison 2 que j’ai trouvé particulièrement décevante).

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 Dans un genre totalement différent, vous pourriez me payer que je ne manquerais pas non plus la saison 4 de Glee ! Je ne vais pas vous faire l’affront de vous raconter de quoi ça parle. Ce n’est absolument pas un genre que j’apprécie en temps normal (je me lasse assez vite généralement), mais Glee… j’adore. Je kiffe. Je surkiffe, même. Ca me fait rêver, pleurer, rire, chanter et ça me laisse aussi un peu nostalgique parfois. Que du bonheur.

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 Dans les nouveautés de la saison 2012-2013, je suis très assidument Arrow, la version série de l’histoire de l’Archer Vert, ce personnage de comics à capuche qu’on ne présente plus. Moi qui adore les histoires de super-héros, j’apprécie particulièrement celle-ci. C’est bien tourné, le scénario est bien construit et les évènements sont présentés de façon suffisamment originale pour qu’on ait l’impression de ne pas du tout connaître Green Arrow. Et dans un style un peu différent, j’ai tenté par pure curiosité ma chance avec Beauty and the Beast, qui met la belle Kristin Kreuk en tête d’affiche. Pour l’instant, j’accroche assez, même si je ne la trouve pas extraordinaire.

 

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 Autre nouveauté, découverte toute récente pour moi, que la série policière (oui, vous avez remarqué que j’aime beaucoup les policières) Perception qui a démarré avec sa première saison en septembre. C’est un excellent concept de série, un consultant du FBI paranoïaque et schizophrène, qui traite d’un sujet difficile à aborder et à présenter dans toute sa complexité : la folie. Chaque épisode, en plus d’être une enquête, pose une question sur ce que c’est d’être fou, et démontre dans quelle mesure nous échappons tous un peu à la normalité à notre propre manière. Pour moi, c’est un traitement réussi, qui ne prend pas en pitié ni ne minimise à quel point la notion de folie affecte notre société, de ce thème qui au début me laissait sceptique. J’attends donc impatiemment la reprise de la diffusion. Dans la même veine de héros fou à sa manière, je suis assez régulièrement Elementary, une réécriture de Sherlock Holmes à l’américaine, qui, si elle ne vaut pas (loin de là !) l’excellent Sherlock anglais, a également ses propres bonnes idées sur la façon de percevoir et présenter le personnage.

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Autre découverte personnelle : Leverage. Une bande d’escrocs qui décident d’agir là où le système est corrompu ou dysfonctionnel en aidant les petites gens à échapper à la toute-puissance de malhonnêtes richissimes. Si là encore, les enquêtes sont plus ou moins crédibles selon la façon dont elles sont scénarisées et mises en scène, le point fort de cette série à mes yeux se trouve dans sa lucidité sur le système américain, soit le modèle économique du monde d’aujourd’hui. C’est assez rare de trouver des séries, d’autant plus américaines, qui pointent volontairement du doigt les revers de fortunes que tout un chacun peut subir dans la société d’aujourd’hui. Une dénonciation qui n’est pas virulente, mais qui soulève dans le fond des questions sur ce que signifient des mots comme justice ou démocratie dans une société où l’argent fait le pouvoir et l’impunité.

 

Je crois que jai fait le tour des séries essentielles qui m’occupent l’esprit la plus grande partie de la journée ! Bien sûr, il y a d’autres séries que je regarde à l’occasion et que j’apprécie beaucoup comme Supernatural, How I met your Mother, Merlin, mais avec moins d’assiduité.  Oh, allez, je vous rassure. Je ne passe pas ma vie là-dessus. La preuve, je trouve quand même le temps de coudre, de lire, d’écrire mes articles de blog, de faire mes devoirs et d’avoir une vie de couple… 😉

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 L’année de séries va continuer, n’en doutez pas. Bientôt (dans une dizaine de jours) la suite de la saison 4 de l’excellentissime White Collar, et après ça, l’inégalé et inégalable… GAME OF THRONES, baby ! Sans compter que je croise les doigts pour que Teen Wolf ait une saison 3 ainsi que The Secret Circle une saison 2… Mais pour les fans de Sherlock, désolée de vous décevoir : la diffusion n’est prévue qu’en septembre de cette année ! Il va falloir patienter encore un peu…

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Ikebukuro West Gate Park, thriller japonais engagé

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un roman policier (un autre !). Le titre : Ikebukuro West Gate Park, et l’auteur : Ishida Ira.

IWGP, c’est d’abord l’histoire d’un jeune homme, Makoto, qui est engagé par diverses connaissances à lui pour résoudre leurs problèmes. Il touche à tout type d’embrouilles : enlèvement, meurtre, disparition, guerre des gangs, trafic de drogue… qui viennent troubler la vie de son quartier, Ikebukuro. Bref, les chroniques d’enquêtes d’un jeune qui n’a pas froid aux yeux et qui n’a pas peur de se salir les mains au nom de son quartier.

C’est aussi l’histoire de tous ces gens que Makoto aide. Yakouzes, geeks, immigrés clandestins, enfants perdus, prostituées amoureuses, voyous en tous genres… A travers ces étiquettes sociales qu’on colle sur le front des jeunes, Ishida Ira dresse le portrait de l’ensemble d’une génération, née de la rue et de bouleversements sociaux et économiques brutaux (le premier tome se déroule dans les années 90). Il parle aussi de la fracture entre les manières de vivre, les traditions d’une génération qui ne comprend pas la jeunesse et les nouvelles pratiques de jeunes qui recherchent désespérément à se faire une place dans le monde, auxquelles les institutions qui encadrent cette société ne correspondent plus. Et entre les deux, la génération de ceux qui sont encore jeunes, mais pas trop, et qui ne savent plus sur quel pied danser.

IWGP, c’est le portrait de la société japonaise des années 90 à travers le microcosme du quartier d’Ikebukuro. Un constat impitoyable, lucide et sans appel, mais qui aspire à montrer que finalement, entre ces deux générations qui ne se reconnaissent pas l’une dans l’autre, la réconciliation est possible car elles se raccrochent dans le fond aux mêmes valeurs… Dans ce tableau, c’est Makoto qui leur rappelle ce qui est important, et qui nous le rappelle aussi par la même occasion.

Une de mes meilleures lectures de l’année, à n’en pas douter. J’ai déjà dévoré les deux premiers tomes et je vais me précipiter sur le troisième dès que possible !

Et puis c’est l’occasion ou jamais de se repasser les épisodes de l’excellente adaptation télévisée, avec Nagase Tomoya (My boss my hero, Karei ni naru spy, Utahime) dans le rôle principal et  Kubozuka Yosuke (Long Love letter, Strawberry on the shortcake), Sato Ryuta (Pride, Konkatsu, Rookies), Yamapi (j’ai vraiment besoin de vous le présenter ? Vraiment ?) et Koyuki (Kimi wa Pet, Engine) qui interprètent les rôles secondaires, entre autres ! Vous pouvez retrouver une fiche détaillée sur le drama avec des critiques ici, sur le forum Dramas Com.

A découvert, thriller mature

J’ai enfin pu attaquer le dernier titre de Harlan Coben qui me nargue depuis un bon moment dans ma pile à lire (avec un certain nombre d’autres titres, d’ailleurs… C’est fou comme elle n’arrête pas de grossir avec les fêtes !). Quand je dis le dernier Harlan Coben, je ne parle pas de son thriller pour adultes Sous haute tension, mais bien de sa dernière nouveauté : A découvert, le premier tome des aventures de Mickey Bolitar, le neveu du héros Myron Bolitar, une série de thrillers que Coben a commencé… pour les ados !

Pour la petite histoire, j’étais très curieuse de voir ce que ça donnerait. Je ne suis pas une adepte de Myron Bolitar, mais j’en ai lu quelques titres et ça m’avait plu, sans plus. Et là, une version pour ados ! Moi qui dévore la littérature ado comme certains dévorent les pots de Nutella, ça ne pouvait que m’intéresser.

Alors, voilà, je l’ai enfin lu, je peux enfin dire ce que j’en ai pensé ! Je l’ai commencé et terminé hier. Eh oui, il fait partie de ces romans qui s’engloutissent en une seule fois, qu’on a du mal à lâcher et qu’on rouvrira volontiers pour une deuxième lecture…

Harlan Coben a fait sa réputation d’écrivain : il sait écrire, et pas juste parce qu’il sait utiliser des procédés d’écriture et dresser en gros le portrait de ses personnages. Il sait écrire parce que son style lui permet de dire les choses à la fois de façon imagée et de façon à percuter le lecteur. Ses descriptions sont là, sont belles, mais servent toujours l’action qui va suivre : accrochez vos ceintures, on ne vous laisse pas une seule minute de répit. Il sait écrire parce qu’il arrive à donner corps à ses personnages : sans en faire une description détaillée, il nous donne à voir les principaux de l’intérieur, et nous apprenons à les connaître au fil de leurs pensées. Et ainsi, nous voyons ses personnages secondaires à travers les yeux des principaux uniquement, nous les connaissons donc relativement peu, ce qui ne nous empêche pas de savoir et de sentir qu’à tout moment, ils sont prêts à nous surprendre. Tout ça, c’était déjà visible dans la série de Myron Bolitar. C’est encore plus présent pour celle de Mickey Bolitar, à mon sens.

Ecrire pour les ados, on a beau dire que c’est un marché florissant, ce n’est jamais une mince affaire. Je pense que Harlan Coben a fait sans fautes là-dessus : pas de condescendance, beaucoup d’affection, sans paternalisme et sans qu’il tente de nous faire croire qu’il en est un lui aussi. Ce qui rend son personnage d’autant plus crédible auprès des adultes, jeunes ou moins jeunes… Et à mon avis, ce qui ferait son succès auprès d’un ado. J’ai bien l’intention de le mettre dans les mains d’un lycéen, et je vous ferai le rapport d’expérience en temps voulu…

On ne s’ennuie pas, c’est une chose. Il faut savoir aussi que les aventures de Mickey ne sont pas dépourvues de sens. Il agit parce qu’il se passe des choses graves dans notre société, et que certaines touchent de très près les jeunes. Ils peuvent se prendre certaines choses en pleine face, souffrir… Mais aussi agir pour faire une différence dans le cours de l’histoire. En fait, c’est exactement ça, le message de A découvert. Et peut-être que la réécriture historique que nous propose Coben peut paraître tirée par les cheveux (chose que j’ai pu lire à plusieurs reprises) : il n’en reste pas moins qu’elle dessert un message d’espoir à la mesure de l’individu, mais qui demeure à l’image de la réalité d’aujourd’hui. On ne peut pas gagner contre le mal, mais on peut lutter, et ça, c’est déjà une victoire.

Comme vous pouvez le constater, j’ai apprécié ma lecture. J’ai très envie d’une suite, et j’ai très envie de vous convaincre de le lire à votre tour. Je trouve qu’en se lançant dans le roman pour ados, Coben a relevé un pari qui n’était pas évident, qu’il s’en est sorti avec brio. Et peut-être que j’utilise de bien grands mots, mais je trouve que ce roman marque un temps particulier de la littérature pour adolescents (ce n’est pas le premier, mais il en témoigne) avec un thriller responsabilisant, mature et sans tabous, qui délivre un constat lucide mais positif sur l’état de la société aujourd’hui et qui soulève les bonnes questions. Bref, que du bon.

Merci à l’agence Athomédia de m’avoir permis de découvrir ce titre !

Sherlock

Salut à tous !

Aujourd’hui, je vais vous  présenter une série qui date de Juillet 2010 et qui, selon moi, est un vrai coup de maître… Ce que confirme d’ailleurs le succès qu’elle a obtenu lors de sa diffusion sur BBC One. Du coup, pour les fans, ravissement, une suite est prévue pour la fin de l’année !

Que je vous explique un peu le concept de la série. En fait, il s’agit plus d’un feuilleton, qui compte trois épisodes de 90 minutes. Le pari initial, lancé en 2009, partait de l’idée que le personnage de Sherlock Holmes, tel qu’il a été inventé par Sir Arthur Conan Doyle, et l’univers dans lequel il évolue étaient extrêmement actuels. L’idée était donc de transposer le personnage et son univers dans un environnement différent, plus actuel : le Londres d’aujourd’hui.

Au départ, le pari était risqué, et a été accueilli avec force scepticisme et cynisme. En effet, ce n’est pas chose simple que de faire passer un personnage aussi célèbre du XIXème siècle au XXIème, et ce en conservant l’essence de l’histoire et l’intégrité des personnages.

Au final, c’est une réussite. Non seulement le casting et les scénarios ont du génie, mais en plus, on croirait presque reconnaître la patte de Conan Doyle derrière chaque épisode. J’ai vraiment trouvé que l’adaptation gardait le style de l’auteur et que la transposition a été réalisée avec beaucoup d’intelligence. Ca paraît totalement naturel, et presque authentique. Evidemment, on ne parle pas du divin minois de Benedict Cumberbatch (Sherlock) et de l’air adorablement blasé de Martin Freeman (Watson). D’ailleurs, on retrouvera bientôt ce dernier au cinéma… C’est lui qui aura l’honneur d’incarner Bilbo le Hobbit sur le grand écran ! Quant à Cumberbatch, on le retrouvera aux côtés de Ralph Fiennes, Gary Oldman et Colin Firth dans l’adaptation de La Taupe de John Le Carré.

L’histoire de Sherlock commence avec le retour du Dr John Watson de l’Afghanistan, où il a été envoyé en tant que médecin militaire. Rapatrié à cause de sa blessure, il doit se faire suivre par une psychologue, et vivre sur sa pension de soldat… Ce qui ne représente pas beaucoup. D’où la nécessité pour lui de s’installer en colocation.

C’est par l’intermédiaire d’un vieil ami qu’il rencontre Sherlock Holmes, personnage pour le moins excentrique, sociopathe, accro aux textos et dont la seule vie sociale se résume à son site sur la science de la déduction et à son travail en tant que consultant pour Scotland Yard. C’est sur un coup de tête qu’il se lance dans cette aventure que constitue la colocation avec un génie dérangé tel que lui… C’est un peu par curiosité qu’il se laisse également embarquer dans cette histoire de « suicide en série ».

Voici une petite bande-annonce, laissez-vous séduire, ça vaut vraiment le coup !

Et pour ceux qui sont fans, voici deux sites qui pourraient vous intéresser :

The blog of Dr John H. Watson

The Science of Deduction

Enjoy 😉